En cas de sinistre dans un local ou une habitation, par exemple pour une fuite d’eau, vous devez régler le problème le plus vite possible pour limiter les dégâts. Pour cela, identifiez au préalable la cause ou l’origine du sinistre afin de trouver les solutions adaptées. Dans ce type de situation, plusieurs techniques peuvent être utilisées. Parmi elles, on retrouve la fuite non destructive. Skan vous permet d’en apprendre plus sur cette méthode de détection de l’origine d’un sinistre.
Fuite non destructive : définition
Une fuite non destructive est une méthode utilisée par les professionnels de la recherche de fuite pour détecter les défauts des matériaux ou des équipements qui seraient à l’origine d’un sinistre. Sa particularité est qu’elle offre la possibilité d’éviter d’endommager partiellement les structures concernées. Avec cette méthode, vous pouvez vous assurer du bon fonctionnement des matériaux ou des installations en vérifiant leur qualité, leur intégrité et leur fiabilité sans avoir à les démonter ou les altérer.
Cette méthode est utilisée par plusieurs entreprises, dont le groupe Ax’eau, un leader de la recherche de fuites en France. Cette technique est en opposition à celle du contrôle destructif qui nécessite un endommagement partiel des installations pour détecter les défauts qui sont à l’origine d’un sinistre. Une fuite non destructive utilise des principes physiques différents pour mettre en évidence les anomalies internes ou superficielles des objets examinés.
Les avantages d’une fuite non destructive
Une fuite non destructive présente de nombreux avantages par rapport à la méthode de contrôle destructif. L’un des plus importants est qu’elle est plus économique et moins chronophage.
Vu que les installations ou les matériaux à examiner ne seront pas endommagés, il n’y a en effet pas de pièces défectueuses à remplacer après la détection des défauts. Cela évite le gaspillage de matière première et réduit le coût total de l’opération. Une fuite non destructive permet aussi de conserver la performance et la sécurité des équipements examinés.
En les démontant régulièrement pour la recherche d’éventuels défauts, ces derniers peuvent se fragiliser, ce qui peut entrainer les risques de ruptures ou de corrosion. Cette méthode favorise aussi le respect des normes et des réglementations en vigueur, en préservant la conformité des équipements examinés aux exigences techniques et environnementales. Elle offre également la possibilité d’augmenter la durée de vie des installations en identifiant de manière préventive d’éventuels défauts qui peuvent provoquer un sinistre.
Quelques techniques utilisées pour une fuite non destructive
Plusieurs techniques sont utilisées pour effectuer une fuite non destructive. La thermographie infrarouge permet par exemple d’identifier les défauts en mesurant la température des surfaces grâce à une caméra thermique. Si des variations sont constatées à certains endroits, cela veut dire qu’il y a des fuites.
L’écoute acoustique sert pour sa part à capter les bruits émis par l’eau qui s’écoule dans les canalisations à l’aide d’un microphone ou d’un amplificateur. Les sons les plus intenses ou les plus inhabituels peuvent révéler la localisation d’une fuite.
La fluorescéine aide aussi à réaliser une fuite non destructive. Ce colorant fluorescent se dilue dans l’eau et devient visible sous une lumière ultraviolette. Après avoir injecté la fluorescéine dans le circuit, repérez les endroits où elle s’échappe pour identifier les fuites.
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